Un vers à la fois...
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arbre
un petit merci ça fait tellement du bien ce n'est pas grand-chose
Je l'ai rencontrée par hasard un soir de cafard
J'ai gardé quelques souvenirs
On me suit par ces traînées de sang
Sylla était le maître,
Tu auras pris la route, surement
L'herbe est drue où le pied pose
Où es-tu, animal
Parle-moi de ton âme heureuse
attendre le retour de l'hirondelle dans le ciel d'airain
La fumée d'un nom se consume
J'aimais troubler le tain de l'eau, et ton sommeil
viagrabelgiquefr@gmail.com
Sous la surface dorment les monstres
La voie était tracée, de blanc sur le bitûme
Retomber amoureux comme on tombe en enfance
Glisse vers le bord
Nous avons eu des maitres, pompeux et versatiles
On reparlait il y a peu de notre attachement
Je regardais Emile jouer
C'est le samedi, tous les samedis
A la fenêtre
Les pans d'inquiétudes sont comme lesmurs de glace
Une légère cicatrice au bras
La fièvre s'est emparée
Je ne saurais plus t'aimer
Aux marches du palais
Et si tu oubliais l'ombre, pour une fois,
Allez dans la paix, imbéciles
Ils marchent, tranquilles, trois.
Les chasse-neige ouvrent la voie
Gingembre, paprika, pamplemousse,
Je prendrai plus de temps
Je n'ai pas tes yeux clairs, ni ta tranquille assurance,
Printemps, à quelle heure donc
Ils aboient, et leur tête rougie enfle
Amnésique des douleurs subies
Il voyage en solitaire
Le puits glougloute des nitrates
Après le passage des deux roues sur le tablier du pont
Prince le lundi
Les filles se prennent dans la rue
Le jour du dernier repas fixé
Bourdon sur les fleurs et dans la tête
Enfilade de néons au plafond craquelé
C'est perdu, tiens, prends ça et pars
les beaux matins sont propices au moindre enchantement
Arc-bouté sur le malheur
Ils sont là, des centaines, immobiles, se regardant marcher
Ou pourrais-je mourir sans te laisser entrevoir
Quoi qu'il advienne désormais, le vin du calice
J'ai compris les raisons de l'étranglé
A tendre l'autre joue pour un nouvel affront
Puisque le jeu ne vaut pas même la suie de nos chandelles
Le refrain de la plainte qui fend la mer en deux
Qu'à la campagne doux sont les soirs !
Ici, votre parfum m'a touché
Cette fille avait de l'eau dans les yeux
La tour où je t'enferme
Ne pas être le lierre parasite
Ce bonheur qu'on nous rabache
Partir, tu sais
Le souffle aigu des lames métalliques, à cette vitesse folle
De rage, le porteur d'eau
Qu'avons-nous donc à perdre, nous autres les pensants ?
ouvrir, comme Pandore, une boîte puante
Anarchie est son nom et elle est ravissante
Qu'à bien y voir, si le temps passe dessous nos arches lasses,
Il ne serait question de partir ni de rester
surpris dans ce sommeil où l'attente a vaincu
De sa forme, je retiens
Nos mères nous ont craché entre haine et amour
l'attente est un poison lénifiant
Ce n'est pas la première fois que j'y pense
je traque le temps mort dans ma chute
Sinon à se mentir, qu'apprend-on à se taire
Frère d'arme, frère de sang, mort dans l'âme
Voici venu le temps des assassins,
quand le vent a cessé de déchirer la toile
Sous l'inconvenance des mots et l'ombre des images,
dommage, j'aurais voulu etre le second
que ne fus-tu une autre mer
quand ton coeur oublié nous verse cette larme
Si dans quelque absolu ton parfum
Si vous n'aviez à l'oreille la vague des rumeurs
Obtempérer à l'effraction du ciel
Le vent est atlantique, la plage vide
Qui verra sous nos idéaux les cicatrices, les représailles ?